La détection d’exoplanètes similaires à la Terre est une étape incontournable de l’astronomie. Cependant, leur signal est extrêmement faible, et difficile à distinguer de bruits d’origine astrophysique et instrumentale. Pour surmonter cette difficulté, il faut développer de nouveaux outils d’analyse de données. Dans cette présentation, je montrerai qu’en formalisant les problématiques concrètes, des problèmes mathématiques intéressants émergent. En particulier, on verra comment généraliser des résultats de false discovery rate à des hypothèses continues, et des modèles de « moving average » à un échantillonnage non régulier. Pour conclure, je présenterai quelques questions ouvertes.